Les candidats écologiques sont appréciés au niveau local, lors d’élections municipales et cantonales par exemple. Au niveau régional et national, en revanche, c’est souvent une saignée à vif. Mais, au final, cette tendance profite à leurs convictions écologiques, car c’est sur le terrain des plus petites cellules administratives que les politiques environnementales déployées voient leur efficacité. A l’autre bout de l’échiquier, c’est au niveau européen que les partis écologiques trouvent un soutient immense, comme le démontre le nombre important de députés écologiques européens. Mais est-ce réellement efficace de défendre l’environnement par le biais de la politique ?
Des partis et des personnalités ambassadrices
Les partis sont souvent portés par la popularité de l’un ou plusieurs de ses membres particulièrement actifs, tel Raphael Grandjean qui dirigeait les Vert’libéraux (son départ est expliqué dans l’article http://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/6760507-leader-des-vert-liberaux-neuchatelois-raphael-grandjean-quitte-la-politique.html). On peut également citer Cécile Duflot ou Eva Joly ou encore Dany Cohn-Bendit, mais aussi Nicolas Hulot. Et comment ne pas citer José Bové ! Ces personnes ambassadrices, par leur popularité et leur renommée, contribuent fortement à véhiculer le message de la nécessité de préserver l’environnement. Malheureusement, il arrive que ces messages soient noyés au milieu de provocations et de conflits verbaux avec d’autres partis.
Une présence dans le gouvernement et dans l’administration locale
Raphael Grandjean, par exemple, était et est très actif à Neuchâtel. D’autres personnalités des partis vert réussissent à obtenir des postes au sein du gouvernement et c’est grâce à ces nominations qu’elles contribuent à la mise en place de mesures politiques visant à préserver l’environnement. Il en est de même de leur présence au parlement : c’est ainsi qu’ils peuvent faire passer des projets de loi qui tiennent en compte les préoccupations écologiques. Bien que peu populaires, les partis verts peuvent être vus comme stratégiques, en ce sens qu’ils permettent d’éviter les débordements qui mettront à mal l’écologie nationale.