Pour exploiter et explorer la nature, il existe des instruments parfois ignorés du grand public. C’est le cas des sondes d’interface, bien connu des ingénieurs et des scientifiques.
Qu’est-ce qu’une sonde d’interface ?
Il s’agit d’un appareil de détection très pointu pour connaître les spécificités d’une nappe phréatique (sans rentrer dans les détails de sa composition chimique) ainsi que d’un gisement de pétrole. Les sondes d’interface sont appelés Oil/Water Interface Meter en anglais (oil pour le pétrole et les liquides apparentés). Il existe également des sondes utilisées pour les gisements de gaz.
Où l’utilise-t-on ?
On l’utilise pour la réalisation de puits d’eau ainsi qu’au sein de forages en vue de trouver de l’eau en détectant les nappes phréatiques. À cet effet, on les insère dans des piézomètres. On l’emploie également pour rechercher des hydrocarbures ainsi que la profondeur de ces derniers s’ils sont existants. D’une manière générale, les sondes d’interface sont déployées dés lors que la présence de liquides est en question, y compris ce que l’on appelle « dense non-aqueous phase liquid » (DNAPL) et « light non-aqueous phase liquids » (LNAPL).
Quelles sont ses spécificités techniques ?
Cela dépend du modèle et de la marque. Mais, généralement, les appareils sont dotés d’une électrode. Cette dernière est souvent fabriquée en acier inoxydable. Pour la précision des détections, dans leur majorité, les fabricants ont opté pour l’adoption d’un système infrarouge. Ils enrichissent le dispositif d’un système de conductivité. Les sondes d’interface sont également faciles à décontaminer. Les deux marques les plus connes sont Solinst et Heron.
Les modèles sont-il sujets à des certifications ?
Oui ! Le modèle 122M de Solinst, par exemple, a reçu la certification ATEX de l’Union Européenne. Il est également porteur d’une certification SI (sécurité intrinsèque). Ce dernier élément signifie que ce modèle de sonde d’interface est protégé contre les dommages engendrés par une éventuelle déflagration.